Portrait alumni : Margaux Daron, Coordonnatrice parentalité

Portrait alumni : Margaux Daron, Coordonnatrice parentalité

Aujourd'hui, nous partons à la rencontre de Margaux, coordonnatrice parentalité et alumni 2016 de l'IRTS Hauts-de-France.

A travers son métier, Margaux orchestre un rôle polyvalent en animant des réseaux et en pilotant des projets liés à la parentalité. En veillant sur plusieurs territoires, elle facilite la collaboration entre professionnels et acteurs divers pour maximiser l'impact des actions collectives.

A travers son témoignage, elle nous partage son parcours qui reflète l'importance de l'ouverture d'esprit et du réseau pour réussir dans ce domaine.

Bonjour Margaux, pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste votre votre métier de coordonnatrice parentalité ?

En tant que coordonnatrice parentalité, mon rôle englobe diverses responsabilités. Au-delà de la simple animation de réseaux, nous sommes impliqués dans l'accompagnement global de projets collectifs liés à la parentalité.

Nos missions sont extrêmement polyvalentes. Elles incluent une veille constante sur nos territoires, qui sont découpés en zones CAF. En tant que salariés de centres sociaux, nous couvrons neuf de ces territoires au total.

Pour vous donner un exemple concret, je travaille dans la région de l'Artois et je suis affiliée au centre social de Lillers. Cependant, mon rôle ne se limite pas seulement à ce centre car nous sommes effectivement responsables de coordonner diverses actions et projets dans les différents territoires.

De plus, nous sommes garants de la coordination et de la mutualisation des connaissances avec nos différents partenaires afin d’éviter les doublons et maximiser l'impact de nos actions collectives.

Prenons l'exemple des actions contre les violences intrafamiliales, qui est une problématique importante que nous traitons. Nous collaborons avec toute une gamme de professionnels tels que des travailleurs sociaux, des animateurs, du personnel médical et même les services de police. Notre objectif est de sensibiliser ces différents acteurs à cette problématique et de faciliter les échanges entre eux.

Pourquoi avez-vous choisi de vous engager dans cette voie ?

Ma trajectoire a débuté en tant qu'apprentie assistante sociale, motivée par ma passion d'aider les individus en difficulté. Après mon diplôme, j'ai brièvement travaillé au sein d’un conseil départemental. Puis j’ai pris un congé de 18 mois pour raisons familiales avant de partir à la recherche de nouvelles opportunités. J’ai alors découvert une approche professionnelle différente à travers les actions collectives, éloignée du contact direct avec le public. Ce changement constant et la collaboration avec divers professionnels et métiers du secteur ont renforcé mon attrait pour ce métier.

Quelles compétences et qualités sont requises pour exercer ce métier ?

Il faut avoir la capacité d'établir rapidement des liens et de réagir promptement aux demandes des partenaires. Avoir une solide connaissance du territoire, de la curiosité et de la vigilance sont également des atouts indispensables.

De plus, des compétences rédactionnelles solides sont nécessaires pour communiquer efficacement, rédiger des articles et produire des comptes rendus. Il est également important d'avoir une ouverture d'esprit, de sortir de sa zone de confort et de saisir les opportunités qui se présentent.

Quels sont les challenges que vous pouvez rencontrer au quotidien ?

Lorsque j'ai débuté mon emploi, l'organisation d'événements représentait un véritable défi.

Notre équipe coordonne régulièrement des moments de ressourcement destinés aux professionnels ainsi que des réunions. Animer ces événements constituait une expérience inconfortable pour moi étant donné mon manque d'expérience dans ce domaine.

Parallèlement, la gestion de ces événements pouvait parfois s'avérer complexe, que ce soit pour contacter des intervenants externes, assurer la réservation des salles ou garantir le bon déroulement de ces activités.

Avoir un bon réseau est-il important dans ce domaine ?

Effectivement, dans ce domaine, le réseau joue un rôle central et un réseau bien établi peut être très puissant !

Je me souviens d'une occasion où nous devions organiser un événement en lien avec la lutte contre les violences intrafamiliales, mais nous n'avions pas de financement prévu. Face à ce défi, nous avons sollicité les partenaires du réseau en exposant notre projet et ses contraintes budgétaires. Ce qui a suivi a été une vague de soutien au sein du réseau, avec chaque acteur apportant sa contribution, que ce soit par des compétences spécifiques, des idées novatrices ou simplement une énergie positive.

Grâce à cette collaboration, nous avons réussi à organiser une journée exceptionnelle, où chaque participant a contribué avec ce qu'il pouvait offrir, qu'il s'agisse de compétences professionnelles ou de créativité.

Vous vous êtes désignée comme mentor pour accompagner les étudiants de l'IRTS Hauts-de-France. Sur quelles thématiques pouvez-vous accompagner un de nos apprenants ?

En tant que mentor, je pourrais aider les étudiants à appréhender et à mettre en œuvre des actions collectives dans le domaine du travail social. Mon expérience en tant que coordonnatrice parentalité me permettrait de leur montrer comment aborder et gérer des projets collectifs, en travaillant de manière collaborative avec divers partenaires et en maximisant les ressources disponibles.

Si vous pouviez donner un conseil à quelqu'un qui se lance dans le domaine du travail social, notamment en prenant son premier poste, quel serait-il ?

Mon conseil serait d'être ouvert, de sortir de sa zone de confort et de saisir les opportunités qui se présentent, même si elles semblent éloignées de ce que l'on connaît déjà. L'ouverture à de nouvelles expériences peut souvent conduire à des découvertes enrichissantes.

Il est également important de faire preuve de curiosité, de ne pas hésiter à demander de l'aide et de s'appuyer sur un réseau professionnel solide pour obtenir des conseils et des orientations.

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